Jean-Pierre Alaux débute sa carrière de journaliste à la radio. D'abord à Radio Andorre (1974), avant d'intégrer la rédaction de Sud-Radio (1976).
En 1981, il crée Fréquence 47 à Agen, puis rejoint en 1986, le pôle "Nouveaux médias" du quotidien Sud-Ouest à Bordeaux.
En 1990, il dirige la station Europe 2 à Toulouse avant de présenter , chaque soir, le journal TV de Télé-Toulouse.
En 2000, il est appelé par le groupe Midi-Libre pour développer le titre Terre de vins avant de créer, l'année suivante, le magazine des épicuriens Cigares & Co.
Parallèlement, il publie de nombreux ouvrages consacrés au monde du vin et du cigare.
En 2005, avec son complice Noël Balen, il lance chez Fayard une nouvelle collection Le Sang de la vigne qui réunira
en moins de cinq ans 17 volumes (voir bibliographie) donnant vie au personnage de Benjamin Cooker, oenologue de réputation internationale qui endosse, à l'occasion, les habits de détective. On lui doit la célèbre phrase :
"Le vin est une énigme, la vérité est au fond du verre".
La série fait l'objet d'une adaptation TV sous la caméra du réalisateur Marc Rivière (Production Télécip) pour le compte de France 3.
Autre passion avouée de Jean-Pierre Alaux : la mer.
En 2006, il écrit Voyage au bout des phares, un album qui sera couronné par le prix du livre de la mer d'Ouessant
et qui se veut un carnet de voyages à travers le littoral français (photographies de Philippe Candelon ; dessins de Jean-Michel Charpentier).
En 2007, il renoue avec la radio en collaborant à La Radio de la mer créée par Jean-Michel Brosseau. Chaque jour,
il conte ses "Histoires à jeter l'ancre".
En 2008, il publie Monstres marins et autres curiosités qui sera suivi de la réedition de son recueil de nouvelles
Avec vue sur l'océan qui avait obtenu, en 2002, le prix littéraire de la ville de Toulouse.
Dès lors, il se retire dans son Quercy natal pour ne se consacrer qu'à l'écriture.
En 2009, c'est à Labastide-du-Vert (Lot) qu'il imagine un nouveau personnage de fiction : Séraphin Cantarel, conservateur de musée, qui dénoue des intrigues crapuleuses ancrées au coeur des plus beaux monuments de France.
Le premier opus de cette série est paru ce printemps sous le titre "Toulouse-Lautrec en rit encore" chez 10/18 (Collection Grands détectives). Le second est en cours d'écriture et paraîtra dans quelques mois.
Dans le même temps, chez Calmann-Lévy, Jean-Pierre Alaux publie Une dernière nuit avec Jimmy, un roman biographique sulfureux autour de l'intimité de James Dean. Inspiré de la vie du journaliste Yves Salgues, ce livre revisite les années 1950, les coulisses de Paris Match, la naissance d'Europe 1 et les moeurs d'Hollywood.
Par ailleurs, Jean-Pierre Alaux sort Romain Mesnil, ma vérité toute nue (Solar), une biographie consacrée au vice champion du monde de saut à la perche. L'athlète français s'y met totalement à nu (comme il l'a fait au sens propre l'hiver dernier quand son sponsor Nike l'a lâché !) dans un livre sans concession où le champion évoque tous les thèmes et les tabous qui agitent le sport de haut niveau.
Fidèle à sa philosophie épicurienne et à son goût pour les nourritures terrestres, il vient de publier chez Féret un album consacré à la truffe en compagnie de son ami Alexis Pélissou. La Truffe sur le soufflé est un hommage au génie culinaire de ce chef du Lot ("Le Gindreau" à Saint-Médard) qui n'a pas son pareil en France pour décliner le "diamant noir" si cher à Brillat-Savarin.